Hello tout le monde,
Aujourd’hui j’ai choisi d’écrire un article sur un sujet qui va vous parler j’en suis certaine… Ce que je vais vous raconter, en tant que maman, on le vit toutes…
Il y a des matins où je me réveille déjà fatiguée. Maxime m’a réveillée dans la nuit, les grands se disputent avant même d’avoir enfilé leurs chaussettes, et j’ai à peine eu le temps de boire un verre que l’un d’eux a renversé son bol. Mon mari est de garde, absent jusqu’à ce demain. Je suis seule aux commandes pour 24 heures. Encore.
Et pourtant, dans ce chaos du quotidien, j’essaie de m’accrocher à quelque chose de plus grand, de plus doux.
Je choisis la joie.
Pas une joie parfaite, pas une joie instagrammable, pas une joie lisse et sans accroc.
Mais une joie vraie, parfois bancale, souvent noyée sous les cris, les miettes de pain, les chaussettes sales, les emplois du temps serrés. Une joie qui se faufile dans les interstices d’un quotidien chargé .
Parce que sinon, c’est quoi la vie ?
Quand on est maman de quatre enfants, on vit dans un tourbillon permanent. Il y a toujours quelqu’un qui a faim, qui pleure, qui crie, qui a besoin d’un câlin, d’un pansement ou d’un slip propre. Le calme est une denrée rare. Le silence, une légende urbaine. Et moi, dans tout ça, j’ai parfois l’impression de me dissoudre, de ne plus savoir par quel bout commencer, ni même comment tenir encore debout.
Et pourtant, quand je m’arrête deux secondes — souvent au milieu d’un bazar monumental — je vois des petites choses précieuses.
Un éclat de rire d’un de mes enfants.
Un dessin glissé sur la table “pour maman chérie”.
Une accolade en pyjama.
Un moment volé dans la salle de bain à danser tous ensemble sur une chanson bête.
Un “je t’aime” lancé en courant.
Ce ne sont pas des moments parfaits.
Mais ce sont eux, ces moments, qui font ma joie.

J’ai longtemps cru que je devais tout bien faire
Être une maman douce, patiente, organisée. Avoir une maison rangée. Des enfants propres et bien coiffés. Un planning maîtrisé. Des repas équilibrés. Une carrière qui avance. Et ne jamais, jamais perdre le contrôle.
Spoiler : c’est impossible.
Et surtout, c’est épuisant.
Alors j’ai lâché. Doucement. Par petits bouts. Et j’ai commencé à m’autoriser à vivre une maternité vraie. Une maternité bruyante, désordonnée, vivante. Une maternité où je crie parfois, où je pleure souvent, où je doute toujours… mais où j’aime à en perdre le souffle.

Je choisis la joie meme si…
- … la maison ressemble à une zone sinistrée.
- … je n’ai pas cuisiné autre chose que des pâtes pendant trois jours.
- … j’ai crié (trop fort) ce matin.
- … je me sens seule et submergée quand mon mari n’est pas là.
- … mon cerveau est une to-do list sans fin.
- … je n’ai pas eu une minute pour moi depuis des jours.
Parce que la joie, ce n’est pas attendre que tout aille bien.
C’est trouver le beau même dans le désordre. C’est embrasser la vie telle qu’elle est.
C’est choisir de voir le soleil malgré les chaussettes dépareillées et les verres de lait renversés.

Et toi tu choisis quoi ?
Je n’ai pas de leçon à donner. Je suis cette maman qui trébuche tous les jours. Mais j’ai envie de dire à celle qui me lit entre deux lessives, entre deux disputes à arbitrer, entre deux moments de solitude ou d’épuisement : tu as le droit de choisir la joie. Même si tout n’est pas parfait. Surtout quand tout n’est pas parfait.
Parce que c’est là, dans l’imperfection, que la vie se vit. Et que l’amour, le vrai, s’épanouit.
On est toutes dans le même bateau et on a se pouvoir en nous de changer notre regard sur les choses même si ça n’est pas facile.
Cet article fait partie de l’événement “Je choisis la joie, même quand c’est imparfait” organisé par Ana, du site Origami Mama. Elle aide les mamans à retrouver leur voix et leur voie, et à vivre une vie qui leur ressemble. J’apprécie beaucoup ce site et j’ai trouvé cet article particulièrement pertinent pour vous : Comment réduire sa charge mentale en 5 étapes
N’hésitez pas à aller fouiller son blog, je suis certaine que vous trouverez des sujets très parlants autant que j’ai pu en trouver.
Je vous fais de gros bisous et vous dis à très vite,
Emeline