Hello tout le monde,

La vaccination est un vaste sujet qui fait polémique à tel point que nous en sommes perdus. Doit-on vacciner ses enfants ? Doit-on faire uniquement les vaccins obligatoires ou également les vaccins recommandés ? Quelle est la différence entre les vaccins obligatoires et les vaccins recommandés ? On entend tellement de choses que j’ai peur de faire plus de mal à mon enfant en le vaccinant qu’en ne le vaccinant pas… Dois-je retarder la première vaccination de mon enfant ? J’allaite, mon bébé est-il protégé ?

 

Ce sont autant de phrases et de questions auxquelles nous pouvons être confrontées car les médias et les journaux ne cessent de promulguer des informations contradictoires. 

J’ai eu la chance de participer à un atelier organisé par le laboratoire GSK qui a pour mission d’améliorer la qualité de vie afin que chaque humain se sente mieux et vive plus longtemps. Le professeur Joël Gaudelus, pédiatre infectiologue, a répondu à toutes nos (et vos) questions lors de cet entretien. Il nous a également apporté de nombreuses informations très importantes concernant la vaccination.

 

Les avis sont très divergents lorsque l’on parle de vaccins et chacun à sa propre idée. C’est important pour moi d’éveiller les consciences à ce sujet, mais je tiens à préciser que chacun fait comme il l’entend, je ne juge absolument pas les choix de quiconque. Dans cet article je ne vais que retranscrire ce qui a été dit par le professeur qui a effectué de nombreuses études dans ce domaine.

Qu’est-ce que la vaccination ?

On ne peut pas parler de vaccination sans dire exactement de quoi il s’agit.

Il est question d’envoyer une infime dose d’une maladie dans le corps afin de déclencher le processus de protection. Le système immunitaire va alors développer les défenses nécessaires. De ce fait, en cas de nouvelles infections par cette maladie, la maladie n’évoluera pas et votre corps sera en mesure de la « tuer » de suite.

Une protection individuelle et collective

La vaccination permet à soi-même d’être protégé individuellement mais elle permet de protéger collectivement une société.

La couverture vaccinale d’une société (c’est à dire le nombre de personnes vaccinées) est très importante. Plus la couverture vaccinale est grande, plus la maladie a une chance d’être éradiquée.

Prenons l’exemple de la rougeole : si 95% de la population était vaccinés, la maladie serait éradiquée. Ce qui signifie que même si une maladie est éradiquée, il faut continuer à se faire vacciner contre celle-ci. En effet, la maladie est éradiquée car 95% de la population au moins est vaccinée. Si ce pourcentage diminue, la maladie réapparaitra un jour…

Il en est de même pour toutes les maladies.

De plus, pour qu’une maladie commence à diminuer, il faut qu’au moins 50% de la population soit protégés. À partir de ce chiffre une maladie commence à diminuer.

 

Vous comprenez maintenant l’importance que le plus de personnes possibles soient vaccinées. Plus le pourcentage de gens vaccinés est élevé, plus la couverture vaccinale est grande, plus la chance d’éradiquer une maladie augmente.

Questions / réponses

 

Je vous propose d’aborder le sujet de la vaccination sous forme de questions que l’on se pose le plus souvent.

 

Mieux vaut-il être immunisé contre une maladie plutôt que d’être vacciné ?

En contractant une maladie comme la rougeole ou la méningite, il existe des risques de complications ou de sequelles graves. La vaccination sert à lutter contre des maladies infectieuses pouvant être graves. Elle permet de se protéger soi et son entourage.

 

Un nombre important de vaccins fragilise t’il le système immunitaire ?

Au contraire, le principe du vaccin est de stimuler le système immunitaire. Un vaccin contient des microbes tués ou des fragments de microbes rendus inoffensifs, donc incapables de provoquer la maladie. Le vaccin se comporte comme un antigène et entraîne la production d’anticorps qui vont persister de nombreuses années dans notre corps. Si le vrai microbe se présente, il sera détruit par les anticorps produits au moment de la vaccination et la maladie sera évitée.

 

Depuis le 1er janvier 2018, toutes les vaccinations pédiatriques sont elles obligatoires ?

L’obligation vaccinale mise en place depuis le 1er janvier 2018 concerne 11 vaccinations. On parle de « calendrier vaccinal obligatoire ». D’autres vaccinations peuvent être recommandées, sans être obligatoires. C’est le cas de certains vaccins pédiatriques comme la varicelle dans des populations précises ou comme le HPV (Human Papillomavirus, responsable du cancer du col de l’utérus.)

 

Les vaccins donnent ils toujours des effets secondaires comme de la fièvre ?

Non, le pédiatre nous indique que certaines personnes n’auront aucun signe suite à un vaccin et d’autres feront effectivement un épisode fiévreux. Tout depend de la personne.

 

Quels sont les vaccins obligatoires ? 

Est-ce que des vaccins sans adjuvant seront remis en vente ?

D’après le pédiatre infectiologue, la réponse est non. Cela aura même plutôt tendance à augmenter avec le temps. Il précise tout de même qu’absolument toutes les études n’ont révélé aucun souci quant à l’injection de ces adjuvants. Il est bien plus « dangereux » de respirer l’air qui nous entoure que d’injecter ces vaccins avec ces quantités infimes de produits.

 

Quelle est l’utilité du vaccin contre la gastro ?

Le vaccin contre la gastro donné aux nourrissons permet de prévenir les épisodes de diarrhée qui pourraient éventuellement conduire à une déshydratation. Ce qui peut être mortel chez les nourrissons. Il est efficace s’il est donné avant les 3 mois du bébé. 

Que faire si le délai du rappel est dépassé ?

Pas de souci à avoir. votre corps est protégé, les défenses diminuent au fur et à mesure. Retournez voir votre médecin dès que vous vous apercevez de cela.

Où stocker les vaccins ?

Ils doivent être mis dans le frigo. Pas dans la porte du frigo, ni dans le bac à légumes qui subissent des changements de température mais bel et bien

Que se passe t’il si on refuse de faire un vaccin obligatoire ?

On se voir refuser de l’école et de la vie en collectivité. On expose son enfant à de grands risques.

Des liens entre vaccins et certaines maladies ont déjà été faits. Qu’en est il selon le professeur ?

Selon Joël Gaudelus, des raccourcis sont faits. Prenons l’exemple du vaccin contre l’hépatite B qui aurait déclenché des scleroses en plaques. Le vaccin est donné à une certaine tranche d’âge, âge au cours duquel les scleroses en plaque sont aussi découvertes initialement sans même avoir eu de vaccin. Le lien peut en effet être fait mais il n’en reste pas moins que des études ont été faites et que la maladie n’a pas été plus décelée chez les personnes vaccinées.

 

Est-ce que le spectre de l’autisme est dû aux vaccins ?

À ce jour, de nombreuses études ont été effectuées et absolument aucune n’a indiqué le lien entre autisme et les vaccins. Cette croyance vient du chirurgien digestif Andrew Wakefield qui a publié cette info dans un journal suite à une étude. Il a été prouvé ensuite que ce professeur a falsifié les informations, l’étude était fausse. L’article a été retiré, ce médecin a été interdit d’exercer. « Non seulement il a été rémunéré par un cabinet d’avocats mandaté par des familles d’enfants autistes pour faire un recours contre le fabricant du vaccin, mais il avait aussi constitué une société dans le but de commercialiser des tests diagnostic», rapporte Françoise Salvadori
Des études poussées ont suivi non seulement sur des populations vaccinées mais également sur des populations non vaccinées et aucune ne démontre un lien.

 

J’allaite  mon enfant, il a mes anticorps et n’a pas besoin d’être vacciné.

La plupart des vaccinations du calendrier vaccinal sont recommandées tôt après la naissance, pour plusieurs raisons :

Les maladies évitables par ces vaccinations peuvent être particulièrement graves, voire mortelles, chez le bébé et le jeune enfant de moins de 2 ans. Par exemple, chez les tout-petits, la coqueluche peut engendrer des asphyxies, la rougeole peut se compliquer d’encéphalites (infections du cerveau), les méningites à pneumocoques ou à méningocoques peuvent être mortelles ou laisser des séquelles graves chez les enfants de moins de 2 ans. Il est donc nécessaire de vacciner le nourrisson dès son plus jeune âge avant qu’il ne rencontre ces maladies.
Les anticorps transmis par la mère durant la grossesse diminuent au fil des mois.
La vaccination de l’enfant permet de prendre le relais de la protection transmise par sa mère.
L’entourage du nourrisson, même apparemment non malade, peut lui transmettre des maladies.
La vaccination renforce le système immunitaire encore fragile du jeune enfant et lui permet de se protéger contre ces maladies.

L’allaitement est précieux pour le bébé mais ne suffit pas pour le protéger.

Dans l’utérus, le fœtus bénéficie des anticorps de sa mère. L’allaitement maternel protège également le nourrisson contre de nombreuses infections parce que le lait contient des protéines qui stimulent son système immunitaire. Mais cette immunité transmise par la mère est incomplète : elle ne le protège pas suffisamment longtemps et pas contre de nombreuses maladies infectieuses.

Lorsqu’il grandira, l’enfant consolidera son propre système immunitaire au contact des différents microbes qu’il rencontrera. Mais en attendant, il faut que l’immunité du nourrisson et de l’enfant en bas âge soit renforcée par la vaccination pour une protection efficace dès les premières semaines de la vie.

 

Quels sont les symptômes qui doivent nous alarmer et nous faire penser à une méningite ?

Les principaux symptômes sont les suivants :
– Photophobie : l’enfant est géné par la lumière
– Mal de tête
– Fièvre
– Vomissement
On parle souvent de nuque raide mais sachez que le professeur nous a signalé que ça n’était pas le cas à chaque fois. Il faut le vérifier, mais ça n’est pas parce que votre enfant n’a pas la nuque raide que ça n’est pas une méningite. Le photophobie mêlée à de la fièvre doivent vous alarmer.
L’apparition de tâches foncées sur le corps doivent également vous interpeller car il peut s’agir d’une forme de méningite qui s’appelle le purpura fulminans. Il faut se rendre très vite à l’hôpital car avec ce type de méningite 30% des enfants décèdent et 30% gardent des séquelles. Si vous appuyez sur la tâche et que celle-ci ne disparait pas, rendez vous à l’hôpital.
Examinez votre enfant nu ! Ne négligez aucune partie du corps.
Une méningite est imprévisible et arrive le plus souvent entre 0 et 24 ans avec un pic la première année.

 

Que pense le professeur Joël Gaudelus des vaccins obligatoires de 2018 ?
À la réponse à cette question il a été formel et m’a dit n’en penser que du bien.

La vaccination est très importante que ce soit pour vous, votre enfant, votre entourage ou pour toute la population, elle nous protège.

J’espère avoir répondu à vos questions. si vous avez encore des interrogations, n’éhsitez pas à me le exposer en commentaires.

Je vous fais de gros bisous et vous dis à très vite,

Emeline