Hello tout le monde,
Je vais aujourd’hui vous parler de ma « petite » expérience sur l’allaitement et surtout vous dire ce que j’aurais aimé savoir avant de commencer à allaiter mon bébé. Je trouve qu’on a vraiment peu d’information et on peut très vite se retrouver démunie face à un allaitement qui ne se passe pas bien, face à un bébé qui n’arrive pas à prendre le sein, ou encore face à des douleurs…
Sachez que lorsque je suis tombée enceinte je ne souhaitais pas allaiter. J’avais un problème avec cette image de la femme qui sort son sein dans un lieu public, devant tout le monde, même si cela était fait discrètement. Puis au fur et à mesure de ma grossesse, en discutant avec ma sage-femme ou des amies et en me renseignant sur le sujet, mon avis a changé. Je me suis dit, pourquoi ne pas tenter sans se prendre la tête et on verra bien 🙂
À la suite de mon accouchement j’ai donc décidé de faire la tétée de bienvenue à mon bébé et de tenter l’expérience de l’allaitement. Il faut dire que j’ai eu beaucoup de chance car à l’hôpital où j’ai accouché l’équipe médicale m’a très bien suivi, et expliqué comment tout cela fonctionne.
Dans un premier temps, il faut savoir que malgré ce qu’on peut penser, l’allaitement n’est pas inné et ne se fait pas si facilement. Certains bébés ont du mal à attraper le sein, à avoir la bonne position et peuvent vous créer des crevasses, donc des douleurs. Il est alors important de se faire accompagner afin de trouver la solution et que bébé trouve la bonne position. Pour ma part, lors de la première tétée mon petit bout m’a fait un suçon sur le mamelon car sa position était mauvaise. Il faut donc corriger cela de suite si on ne veut pas que cela devienne insupportable. L’équipe m’a conseillé de mettre des bouts de sein de la marque Medela. Ça a été l’élément déclencheur de mon allaitement ! Grâce à ça, Clément a réussi à attraper la bonne position et à téter comme il faut. J’ai donc eu la chance de n’avoir aucune douleur par la suite.
Parlons maintenant de ce que j’aurais aimé savoir avant de débuter… En effet, ce n’est pas une aventure sans encombre et si simple que cela puisse paraître…
- L’allaitement est à volonté. Dès que votre petit bout réclame, il faut lui donner. On ne peut pas savoir quelle quantité il boit, il faut donc lui en donner tant qu’il en demande. Ça peut parfois être très souvent, croyez moi 🙂
- La montée de lait arrive vers le 2e ou 3e jour après l’accouchement, avant le bébé ne prend que du colostrum. Sachez que votre bébé va réclamer énormément au départ afin que votre corps crée la réserve nécessaire de lait pour votre enfant lors de la montée de lait. Soyez donc prêtes à passer de TRÈS petites nuits au départ…
- Lors des poussées de croissance qui se font aux 3 semaines, 6 semaines, 3 mois et 6 mois de l’enfant, ce dernier va être scotché à votre sein !
- Il n’y a que vous qui pouvez donner à manger à votre petit bout, ce qui est magique car c’est un moment privilégié entre vous, mais lorsque vous êtes fatiguée et que vous auriez aimé passer la main ce n’est pas toujours possible. La solution est alors de tirer son lait si l’allaitement est bien en place.
- Lorsque votre bébé a beaucoup réclamé, votre poitrine s’est adaptée et a beaucoup produit. Sauf que lorsque votre enfant a besoin de moins de lait ensuite, vos seins peuvent être à la limite de l’engorgement et vous risquez donc d’avoir des fuites dans votre soutien gorge… Il faut donc penser à mettre des coussins d’allaitement.
- L’allaitement est très prenant et fatiguant car votre bébé peut réclamer souvent et ne vous laisser que peu de répit.
Je n’écris vraiment pas tout ça dans le but de vous faire peur, bien au contraire, je pense qu’il faut être préparée si on veut tenir le coup. Ça reste une expérience magnifique et un moment unique entre votre bébé et vous ! Ce qu’il faut retenir c’est de ne surtout pas se prendre la tête et de ne pas culpabiliser si ça ne fonctionne pas. Le corps a ses mystères que l’on ne peut parfois pas gérer. L’important est de faire ce que l’on souhaite et surtout de le faire avec le coeur. Même si vous ne souhaitez pas allaiter (ce qui était mon cas au départ) et bien vous donnerez le biberon avec amour à votre petit bout, c’est tout ce qu’il vous demande 🙂
Voici un numéro de téléphone pour toutes questions sur l’allaitement : 0 800 400 412 => SOS Allaitement. Et comme les questions arrivent toujours le soir ou le weekend, vous pouvez contacter ce numéro en semaine de 19h à 22h et les weekends et jours fériés de 10h à 20h.
À très vite,
Très chouette article super intéressant 🙂 Merci 🙂
Merci 🙂
Moi qui suis en plein dedans j‘aurais aimé savoir tout cela. Mais je n’ai aucun regret. L‘allaitement est devenu un plaisir partagé. Mais maintenant j‘appréhende le sevrage quand il faudra retourner au boulot…
C’est vrai que c’est une expérience magique ! Comme tu dis, le sevrage n’est pas simple et on culpabilise un peu mais le plus important est de toujours nourrir son enfant avec le coeur, en le cajolant et tout se passera à merveille pour notre petit bout et nous 🙂
Un très bel article ☺. J’avais fait aussi un article sur mes allaitements. C’est vrai que l’on n’est pas assez informé. A part nous donner des documents… Je pense qu’il devrait former des personnes ou les mettre en contact avec les mères allaitantes pour qu’elles puissent dès le départ, s’en sortir car bien souvent ce sont les sages-femmes qui donnent les conseils et bien certaines ne sont pas toujours agréables vu le boulot important qu’elles font.
Merci beaucoup pour ton article, à te lire nous avons vécu la même expérience, je n’étais pas particulièrement pour l’allaitement avant puis une fois enceinte je me suis dis « je vais peut être tenter ». Quelle merveille de sentir qu’on peut nourrir son enfant, assez unique comme sensation! Les bouts de seins m’ont sauvé aussi mon allaitement, j’ai tenté sans par la suite et ma fille n’arrivait pas à garder le mamelon. Cela fait maintenant 7 semaines et je viens de commencer à introduire du lait maternisé, face à une demande très importante, j’avais du mal physiquement/mentalement à être disponible. Commencer à mixer m’a permis de remplacer quelques tété (salle attente médecin, chez des amis ou même la nuit quand je manquais de force ou de volonté). Il est vrai qu’on est pas assez informé et un accompagnement sage femme/PMI est selon moi indispensable. A bientôt 🙂
Merci pour ton commentaire. Nous avons vécu à peu près la même chose puisqu’au bout de 7 semaines d’allaitement également j’ai introduit du lait maternisé car ça devenait difficile physiquement et mentalement aussi. À très vite 🙂