Hello tout le monde,
C’est avec une très grande émotion que je vais me replonger, avec vous, dans les souvenirs de ce merveilleux jour ou plutôt cette merveilleuse nuit durant laquelle j’ai rencontré mon deuxième petit prince.
À travers cet article, je vais vous raconter cette folle nuit et également vous dire ce qui m’a fait du bien et soulagé pour gérer cet accouchement sans péridurale.
Il faut tout d’abord que vous sachiez que c’était un véritable choix d’accoucher sans péridurale. J’avais eu la chance de réussir à mener ce projet de naissance à terme pour mon premier accouchement (dont vous pouvez retrouver le récit ICI) et je souhaitais réitérer l’expérience pour mon second.
22h45 : l’heure où tout a commencé.
Nous nous apprêtons à nous coucher, je me rappelle d’ailleurs que Juju s’est endormi très vite. Je suis posée, prête à m’endormir, alors que je commence à ressentir une légère pression au niveau de mon ventre. Pour être très claire (mais pas glamour du tout on est d’accord) j’avais comme une envie d’aller faire caca. Je me souviens que pour l’accouchement de Clément, cette sensation avait été très significative et mon travail avait commencé par ça.
Cette sensation m’a alors mis la puce à l’oreille mais peut être était-ce aussi simplement une réelle envie d’aller aux toilettes. Du coup je décide d’attendre un peu pour voir et puis au bout de quelques minutes il me semble sentir un liquide couler entre mes jambes. Mais tellement léger que là encore je ne suis pas certaine. Je me lève pour aller aux toilettes et là, plus de doute, il s’agit bien de la poche des eaux qui vient de se rompre.
Il est 23h, je réveille Juju qui était fatigué car il revenait d’une grosse journée de garde… S’il savait, la journée était loin d’être finie…
Il se lève et prépare les affaires. De mon côté, j’appelle ma Maman qui était au taquet car elle devait garder Clément lorsque nous étions à la maternité.
Une fois la « logistique » mise en place, nous pouvions nous concentrer sur le travail. Nous nous remémorons alors les bons conseils que nous avons eu lors de nos préparations à l’accouchement. Nous avons fait de l’hypnonatal avec Aurélie (Bien naitre et devenir) et de l’haptonomie. Ces techniques sont basées sur la visualisation, la respiration… Elles m’ont énormément aidée.
Après avoir marché un peu et commencé le travail, nous sentons que c’est le moment de partir.
00h30 : départ à la maternité
Nous allons bientôt te rencontrer
Nous arrivons à la maternité vers 1h15 du matin, nous donnons Clément à ma Maman qui va l’emmener faire un gros dodo. De notre côté, direction la maternité. La sage-femme nous reçoit assez rapidement. Elle m’examine. J’espérais être au moins à 3 cm de dilatation et avoir bien débuté le travail chez moi. Hors je n’étais qu’à 1 cm. Mon premier accouchement a été plutôt rapide et lorsque je suis arrivée à la maternité, j’étais dilatée à 3 cm. Je souhaitais donc la même chose, mais comme tout le monde le sait, chaque accouchement est différent.
Elle me met sous monito pendant 30 min. Je supporte plutôt mal les contractions lorsque je suis allongée, je préfère nettement marcher alors cette phase de monito n’est jamais très cool pour moi mais ça passe vite. Et puis mon Juju est toujours là pour me donner le sourire 🙂 Au bout de 30 min, la sage-femme revient et me dit que mes contractions sont assez fortes et que si je le souhaite je peux aller marcher. Je suis très heureuse car comme je vous l’ai dit, j’aime marcher pendant le travail.
Nous partons marcher en dehors de la maternité pendant au moins deux heures. Il fait un peu froid, Juju me prête son sweat, il n’y a aucun bruit aux alentours, il fait nuit noire… Nous profitons de ces instants magiques, nous prenons des photos, nous discutons, nous rigolons (oui oui, c’est possible de rigoler même pendant le travail) jusqu’au moment où j’ai envie de pousser, il est alors presque 4h du matin…
Si vous avez lu le récit de mon premier accouchement, vous avez pu constater que la mécanique était un peu la même, entre 6 cm et dilatation complète, mon col souvre assez rapidement, mes contractions sont très efficaces.
Plus de doute, notre petit prince va être dans nos bras très rapidement. Les poussées ont duré un peu moins de 15 min.
Ce qui a été magique, c’est que c’est Juju qui m’a accouchée. Il avait fait pareil pour Clément, et là encore, il a mis Baptiste au monde. C’était un choix que nous avions, c’est quelque chose qui tient à coeur à Juju. Il veut mettre au monde tous ses enfants. À partir du moment où la tête était sortie (jusque là c’est la sage-femme qui a géré), Juju a pris le relais pour faire naître Baptiste, le poser sur moi puis couper le cordon plusieurs minutes après.
Nous faisions alors la connaissance de notre prince à 4h47 du matin. Un moment hors du temps et magique. Non, nous n’avons pas dormi, oui la nuit a été courte mais qu’importe, nous avions le plus beau cadeau dans nos bras.
Ma douleur et comment la gérer ?
Tout ça est bien évidemment très personnel car nous avons chacun une resistance à la douleur différente mais je vais vous parler de mon propre ressenti.
Concernant la douleur pour ma part, elle correspond vraiment à une envie d’aller à la selle qui s’intensifie. Certaines vous diront qu’elles ressentent des douleurs de règles, d’autres des douleurs dans les reins… Pour ma part, ça se manifeste très clairement par une envie de faire caca… Cette douleur devient de plus en plus forte et intense. Jusqu’au moment où j’ai envie de pousser. Si je peux vous donner un conseil, c’est de ne jamais vous retenir de pousser. Si vous en ressentez le besoin, poussez. C’est que votre bébé descend et qu’il faut l’aider, c’est très bien pour lui. Non vous ne risquez pas de tout « pêter » à l’intérieur (je vous dis ça car j’avais cette peur pour mon premier), au contraire, si vous vous retenez, bébé risque de se retenir aussi et de prendre une mauvaise position ensuite. Laissez faire la nature et poussez !
La douleur des contractions a toujours été gérable de mon côté. Je ne vous dis pas que ça ne fait pas mal, il est évident que ça n’est pas de tout repos, mais ça n’est pas une douleur inutile. Vous savez lorsqu’on se cogne les orteils sur un pied de table et que ça fait terriblement mal ? Ça c’est une douleur inutile… Mais là, vous savez que cette douleur est présente dans le but d’aider votre petit coeur à descendre et à venir se blottir dans vos bras. Les contractions ont un début et une fin. Donc dites vous toujours lors du début de celle-ci qu’à un moment donné elle va se terminer et que vous allez pouvoir souffler.
Selon moi, la douleur est gérable si le travail ne dure pas trop longtemps. Vous aurez pu constater que mes deux accouchements n’ont jamais été très longs et il n’y a jamais eu de complications. Tout ceci a aidé au fait que j’ai pu accoucher sans péridurale. Si vous voyez que dès le début les contractions sont très difficiles à supporter et que vous n’êtes dilatées qu’à 1 cm, ne vous torturez pas.
Pour ma part, accoucher sans péridurale était un projet de naissance mais il était évident que si la douleur devenait insupportable, que je souffrais trop ou que bébé souffrait, je ne prendrai aucun risque. Ne vous mettez pas la pression par rapport à cela. Si vous supportez c’est bien, si vous ne supportez pas il n’y a aucun souci, on peut vous soulager.
Mes préparations à l’accouchement ont été très bénéfiques pour moi. Lors de mes séances d’hypnonatal notamment, je pouvais poser toutes les questions que je voulais, comprendre le mécanisme de l’accouchement et prendre confiance dans le fait que mon corps avait toutes les ressources pour mettre au monde ce bébé.
Il est très important de préparer ce moment en amont et de discuter de toutes les alternatives de ce merveilleux moment pour qu’il reste un beau moment.
Partez rencontrer votre bébé avec le moins de questions possibles en tête, posez-les aux professionnels qui vous suivent en amont, ayez confiance en vous, en votre corps et en votre bébé. Quel que soit votre projet de naissance, exprimez-le à votre arrivée à la maternité et assurez-vous que tout soit mis en oeuvre pour le respecter même si parfois ça ne se passe pas comme on le souhaite, il y a toujours de petites choses qui peuvent être réalisées.
On entend souvent de terribles récits à propos des accouchements. Je n’ai jamais voulu les écouter et je me suis toujours dit qu’il n’y avait pas de plus beau moment que de donner la vie à ces petits êtres. Je suis toujours partie à la maternité avec cette phrase en tête : « nous allons te rencontrer mon amour ». Je pense que celle-ci m’a aidée à ne voir que le bon côté de l’accouchement.
N’hésitez pas à me raconter votre accouchement en commentaire, à échanger et partager, je suis certaine que ça pourra en aider beaucoup d’entre nous, même si n’oubliez pas, chaque accouchement est différent !
Je vous fais de gros bisous et vous dis à très vite,
Emeline
J’adore ton recit 😊 j’aurai adorer et je souhaitais si j’arrivais a tenir accoucher sans periduale, malheuresement pour moi il parait que j’ai eu celles qui font le plus mal c’est a dire dans les rein.
Je suis arrive a 9h debut des contractions a 5h30 du matin elle me dis vous etes a tout juste 2 alors je dis je supporte donc on va attendre sauf que j’ai mis 4h pour passer a 3 cm et j’avais l’impression d’etre casse de partout au niveau du bassin vraiment mal a etre a 2 doigt de pleurer (ce que j’ai fait lors d’une contraction en salle de travail avant l’arrive de l’anesthesiste) mais je savais que c’etais pour la b’bebe mais je souffrais trop, ceci dit quand bebe 2 sera installe et que le jour J arrivera je recommencerais a tenir sans et mon cheri va m’accompagner pour des cours de point de pression dans le dos donne par la sage femme (il ne voulais pas pour notre princesse mais piur bebe 2 il est completement d’accord).
Merci beaucoup. C’est vrai que lorsque les contractions sont dans les reins, on raconte souvent que la douleur est très intense. Tu as bien fait de demander la péridurale si la douleur était insupportable, ton bébé et toi avez mieux vécu l’accouchement de ce fait. Pour le prochain tu connais la sensation alors peut être que cela sera différent. Merci pour ton récit en tout cas.
Coucou,
Très beau récit d’accouchement. Je trouve également ce moment magique, j’ai accouché également de mes d’ex garçons sans péridurale par choix et malgré des contractions assez douloureuses je ne l’ai jamais regretté. On est vraiment en phase avec son bébé sans péri, on sent tout et accoucher devient instinctif et naturel. Je me suis toujours sentie bien et soulagée au moment de pousser. Je trouve que la récupération est vraiment rapide avec ce type d’accouchement.
Coucou,
C’est vrai que la récupération est très rapide et c’est un autre point qui est top ! J’avais la même sensation que toi le moment de pousser est un moment de soulagement… C’est assez incroyable comme sensation !
Quelle belle rencontre ! Je pense également qu’une bonne préparation est primordiale. Et partir à la maternité en se disant que notre bébé sera bientôt là 🥰
Pour ma part, j’ai 2 filles.
Pour mon premier accouchement, ma poche des eaux s’est fissurée à 7h. J’ai réveillé mon mari, je voulais encore me laver les cheveux avant de partir pour l’hôpital 😂 Il n’a pas voulu ! J’etais Jeune , c’etait l’inconnu, le bonheur!
On s’est rendu à la maternité à 7h30. À 9h, il y a eu un coup de tonerre (Un dimanche orageux de juillet !) et ma poche des eaux s’est rompue. J’ai eu à partir de ce moment de fortes contractions, j’ai demandé la péridurale, il a fallu en poser 2 pour me soulager (scoliose….). À midi, on m’installait, à 12h24, la sage-femme me disputait car je poussais mal …..mais ma petite Rosie est arrivée ! J’ai passé 24h à la contempler 🤗🤗🤗, sans dormir ! J’etais émerveillée.
Pour ma seconde fille, même scénario : la poche des eaux s’est fissurée à 8h. Mais…..aucune contraction. Je pars à la maternité quand même . Et là, je passe des heures à attendre sans que RIEN ne se passe. J’entends des mamans accoucher , des bébés naître….. et moi ? À 18h30, une sage-femme décide de m’examiner et ……me fait extrêmement mal 😳 Je deviens vulgaire 😂 , elle ne s’excuse pas 😂 . À 20h30, les contractions démarrent. La péridurale est posée à 20h50. Elle n’a aucun effet. Je panique, ma petite arrive et je n’aurai pas d’autre péri….. Je m’affole ….. la sage-femme essaie de m’en raisonner…… c’est dur ….. mais ma puce doit venir ainsi et moi, je suis capable . Et à 22h04, ma petite merveille est sur mon ventre. Je suis fière. C’etait rock n’roll mais on a réussi .
Je pense m’arreter là ( j’ai fait une FC l’an dernier…..) mais si le destin s’en mêlait , je revivrais avec beaucoup de bonheur une grossesse et un accouchement. Car ce qui est vrai, c’est qu’on oublie rapidement les douleurs des contractions ( pour moi , dans les reins ) , c’est l’aboutissement de 9 mois d’amour à deux et le bonheur extraordinaire d’avoir son enfant dans ses bras.
Mes filles ont 8 et 11 ans et être maman , c’est la plus belle chose que la vie m’ait donné.
Merci à vous pour ce partage et profitez , ça passe si vite ! 😘♥️
oh quels merveilleux récits ! Merci beaucoup ! On se sent parfois dépassée, totalement au bout, on se dit qu’on n’y arrivera pas et finalement on trouve les ressources ! Quoi qu’il arrive je te rejoins totalement sur le fait que donner la vie est la plus belle chose qui soit…
Sublime !!
C’est étrange car bébé3 et prévu pour cette été et plus le temps passe plus je me dis que si j’ai la chance de vivre une dilations rapide je souhaiterai bien accoucher sans péri alors que pour bb1 cela m’étais inconcevable puis bébé2 aussi juste sa planer sans mon esprit. Alors merci pour ton récit ❤️❤️❤️
Je t’en prie… Si tu le souhaites et que tu peux essayer c’est vraiment une chouette aventure qu’il faut vivre sans se mettre de pression, en ayant confiance en soi, en son bébé et en pensant à cette petite merveille que l’on va rencontrer !
Très beau récit! J’aurais aimé que ça se passe comme ça pour nous mais il en a été autrement aha.
25h de travail, 4h à ne pas savoir retrouver mon souffle pour commencer, 13h de douleurs intenses dans les reins et le bas ventre dont 6 où j’ai souffert en silence pour laisser mon chéri se reposer, 8h à attendre dans la salle de naissance à rien faire car j’ai craqué et voulu la péri et pour finir 45 minutes de poussées qui n’ont rien donné quasiment, 15 minutes de poussées avec la ventouse! Que de péripétie on était au bout mais un beau bébé en pleine santé nous a été présenté, il allait très bien durant toute la durée du travail même lorsqu’il était coincé, jamais de baisse du rythme cardiaque ni de souffrance foetale alors que maman faisait des malaises et chute de tensions si on la mettait à la verticale donc bon je ne savais pas quoi faire entre rire et pleurer😂😍
oh j’imagine que dans ces cas là on est un peu perdu entre la peur, la joie de se rapprocher de son bébé… Le principal est que tout le monde aille bien, la rencontre est magique de toute façon !
Un très beau récit d’accouchement ! Et un très joli mantra « nous allons te rencontrer mon amour ». Je suis certaine que les mots qu’on se répète ont une influence dans notre vécu notamment pour la gestion de la douleur 🙂
A bientôt,
Charlotte.
Je pense la même chose que toi… Notre esprit a un fort pouvoir sur nous alors ces mots ont raisonné en moi.
J’aime beaucoup ton article! Cela me rappelle aussi beaucoup mes accouchements. J’ai eu 3 accouchements sans épidurale et la première d’entre elles dans un baignoire. 🙂
Et je suis très heureuse que t’as écrit sur le sujet car je pense que les femmes ont besoin d’entendre plus de ces histoires positives!
Oh oui c’est certain, on entend tellement de choses atroces sur les accouchements… Mais il y a aussi de très jolies histoires !
Un très beau récit! Merci pour ce partage et pour tes paroles déculpabilisantes aussi! J’admire celles qui comme toi accouchent sans péridurale! Pour ma part, après 33h de pré travail, je l’ai demandée sans me poser de questions (enfin, j’ai supplié à 3cm, et j’étais à 4cm le temps qu’ils me la posent!!), j’étais épuisée et ne gérais plus la douleur des contractions! Et mon Baptiste est arrivé encore 12 heures après…!!! 😉
Oh comme je comprends ! La douleur sur la durée est tellement difficile à gérer… Un petit Baptiste chez toi aussi !!!
Merci pour ce récit empreint de tendresse et de sincérité. Nous sommes en essai bébé avec mon Juju à moi et tu viens de laisser planer une vague de douceur pour ce moment qu’est laccouchement. Merci merci !
Avec grand plaisir 🙂
Avec grand plaisir
Ton blog est une Jolie découverte . Je n’ai pas eu la chance de vivre ma grossesse jusqu’au bout,mon petit ange étant arrivé à 29 SA…je n’aurai pas non plus le bonheur de vivre une autre grossesse. ..le temps passe vite (44 ans dans quelques jours)mais ce que la vie m’a apprise c’est avant tout de profiter de tous ces grands et petits moments de bonheur au quotidien.le temps que je passe avec ma fille efface toute la tristesse de son arrivée précoce et sa joie de vivre remplit mon coeur de bonheur. Ma fin de grossesse je la vis à travers les récits de maman. ..ça a été en partie ma thérapie. Merci.
Oh merci beaucoup pour ton message. C’est vrai que les blogs m’ont aussi beaucoup aidé surtout lorsque j’étais en PMA pour Clément, alors je comprends totalement ce que tu ressens… Profite de ta merveille, c’est la plus belle chose qui soit 🙂
J’adore les récits d’accouchement ! Je revis les miens à chaque fois. Chez moi ça a été rapide aussi pour les 4 et sans péri pour Margaux il y a 1 an. Je dirai que ce qui est vraiment dur ce sont les 15 ou 20 dernières minutes avant la poussée la douleur était permanente à ce moment là. Ce qui m’a manqué c’est d’être « là » au moment de la naissance de Margaux : j’étais encore dans la douleur et je n’ai pas réalisée dans la seconde qu’elle était arrivée. J’avais aussi raconté mon ressenti sur le blog j’adore relire ce genre d’article ❤
J’aime beaucoup ce genre de récit moi aussi. Comme tu dis, on revit les nôtres et ce sont des moments tellement beaux que l’on pourrait les repasser sans cesse dans notre tête…
Oh je vais aller voir ton récit 🙂