Hello tout le monde,

Aujourd’hui j’ai eu envie de revenir sur cette année en tant que nouveaux parents et vous parler des changements qu’il y a eu dans notre vie suite à la naissance de notre petit homme.

On en entend tellement de discours lorsqu’on attend un enfant : »Profite des grasses matinée car après c’est fini ! Tu vas voir, tu vas être fatiguée comme tu ne l’as jamais été ! Tu ne sortiras plus ! Vous ne voyagerez plus, beaucoup trop galère avec un enfant ou un bébé… » et j’en oublie certainement…

Avec Juju nous n’avons jamais tellement prêté attention à ce genre de commentaires auxquels nous répondions « oui oui, on verra quand le moment sera venu ». En réalité nous étions persuadé qu’il s’agit d’un état d’esprit. Lorsqu’on part avec l’idée que ça va être compliqué, qu’on va être fatigué, forcément c’est tout de suite beaucoup plus compliqué de gérer.

Alors qu’est ce qui a réellement changé ?

 

  • Ce serait mentir de dire que nous n’avons pas été fatigués pendant cette année. Bien sur que nous l’avons été. Surtout que notre petit homme n’a pas fait ses nuits avant ses un an et les siestes étaient très courtes. Certaines journées étaient donc difficiles à gérer en terme de fatigue mais finalement nous avons survécu et nous ne gardons pas un si mauvais souvenir au point de ne plus vouloir d’enfant ou de dire que nous avons vécu la plus dure année en terme de fatigue. Nous avons su nous organiser quand ça devenait nécessaire. C’est surtout ça le plus important, savoir s’organiser ! Mettre le futile de côté, ce qui peut attendre attend. En revanche, il ne faut pas se laisser déborder par les choses importantes et urgentes sous peine de se retrouver débordés ensuite.

Alors oui nous avons été fatigués mais rien de dramatique non plus… Oui nos grasses matinée se font rares voire inexistantes mais c’est tellement bon de se réveiller avec les sourires, les câlins et les gazouillis de son bébé que nous oublions vite les quelques heures de sommeil que nous aurions pu avoir en plus. Et puis, voyons le bon côté des choses, nous profitons bien plus de la journée en se levant tôt !

  • La deuxième chose que nous avons pu constater est que nous avons moins de temps pour nous. Forcément, il y a un petit être à côté de nous qui demande de l’attention. Là encore ça reste un plaisir pour nous de nous occuper de lui. Ça peut être compliqué parfois lorsqu’on est seule, qu’on veut se préparer, qu’on a de la paperasse à gérer ou je ne sais quoi… Je me suis toujours astreinte à une certaine conduite, c’est à dire qu’il était hors de question pour moi de passer mes journées en pyjama, sans me maquiller, me préparer, prendre un minimum soin de moi. Il est évident qu’il y a des jours où c’est moins évident mais dans l’ensemble j’y arrive. Votre bébé doit savoir attendre, doit pouvoir être posé à côté de vous sans pour autant hurler.

Il y a des moments qu’on se garde à Juju et moi afin de prendre soin de nous. Lorsque c’est possible, l’un le garde pendant que l’autre va faire du sport, prendre un bain, faire un soin du visage ou ce qu’il a envie et parfois nous demandons à nos proches de le garder pour passer du temps en amoureux.

  • Venons en aux sorties chez les amis. Dès le début nous sommes sortis. Nous n’allions pas dans des endroits bruyants ou il y a beaucoup de monde bien sur. Mais il n’y avait aucun problème pour continuer d’aller chez nos amis et faire des soirées tranquilles. Nous parlons beaucoup à notre bébé depuis qu’il est né, nous lui expliquions où nous allions et ce qui allait se passer. Bien souvent il a été très calme et s’endormait paisiblement chez nos amis. Parfois il ne dormait pas et jouait, mais en tout cas il ne s’énervait que très rarement. Nous continuons même d’aller au restaurant en amoureux avec lui dans la poussette (ou dans la chaise haute maintenant). Bien évidemment il faut aussi lui donner à manger, l’occuper parfois car ça peut être long… Mais là encore nous voyons ça comme du bonheur. Nous sommes heureux de l’avoir à nos côtés et de partager ces moments avec lui.

Nous sommes persuadés avec Juju que si on donne l’habitude à notre bébé de « crapahuter », de voir du monde, de se balader… Il sera plus serein dès qu’il faudra sortir et nous n’en ferons pas un inquiet. Pour l’instant c’est ce qui se passe et nous n’avons pas de souci dès qu’il faut sortir ou voyager. Il a l’habitude de voir du monde, il est très sociable.

  • Parlons justement des voyages ! Nous aimons énormément voyager avec Juju et nous avons vu de très jolis pays depuis que nous sommes ensemble. Le nombre de fois où nous avons entendu « fini les voyages une fois que bébé sera là ». C’est le genre de phrase qui nous faisait bondir mais face auquel nous ne rétorquions pas. Nous nous disions simplement, « vous verrez… ». Et en effet, dès ses 3 mois nous sommes partis en Sardaigne, puis à 5 mois au Canada et nous comptons bien poursuivre dans cette lancée. Je vous ai fait des articles sur nos voyages avec bébé. (Sardaigne ICI, Canada ICI). Je vous laisse aller les voir si vous voulez savoir comment ils se sont passés et comment nous nous organisions. Car oui, là encore c’est une question d’organisation. Beaucoup de choses sont facilitées maintenant lorsqu’on voyage avec un bébé. Mais c’est tellement magique de voyager avec son enfant ! Nous l’avons senti bien, détendu, heureux… Pourtant au Canada nous changions d’hôtel, nous avons fait de la voiture, il faisait très froid… Mais il était avec nous, nous étions avec lui et tout allait bien. Il va de soi que parfois il en avait marre. Il a pleuré en voiture lorsque c’était trop long ou lorsqu’il était fatigué… Il faut donc savoir s’arrêter, se poser, peut être changer ses plans afin que bébé soit bien. Ce ne sont forcément pas les mêmes vacances qu’à deux où on peut se gérer soi-même. Il faut faire attention aux besoins de votre petit coeur et y répondre mais je vous assure que ce sont des instants incroyables ! Nous serons tellement fiers de lui montrer ce qu’il a vu et fait lorsqu’il n’était qu’un tout petit. Et encore une fois, nous pouvons l’emmener partout sans qu’il ne soit angoissé, il est très sociable et curieux et c’est génial !

 

Pour résumer

 

Je dirais que tout prend plus de temps…

Lorsqu’on décide de sortir et bien il faut s’y prendre plus longtemps à l’avance afin de préparer les affaires, vérifier que ça ne va pas être l’heure à laquelle il va avoir faim, s’arrêter si besoin en chemin…

Lorsqu’on a de l’administratif à gérer, là encore ça peut prendre du temps et il va certainement falloir couper son occupation pour s’occuper de son bébé. Je sais de quoi je parle avec mon blog ! Il n’est pas rare que j’écrive un article, une légende Instagram ou que je réponde à un mail en 4 fois voire plus… Mais c’est ainsi, c’est une autre organisation et il faut savoir s’y adapter.

Hormis le fait que tout prenne plus de temps et qu’il faut une organisation hors-pair, je n’ai pas senti de réel changement. Notre vie est bien plus belle qu’avant ! Les moments de bonheur bien plus intenses ! Nous vivons comme nous l’aimons, nous continuons de sortir, de voyager, de découvrir, d’aller chez des amis, d’aller au restaurant, d’aller faire du shopping… Nous faisons toujours très attention aux besoins et aux envies de notre bébé et tout se passe pour le mieux. Chacun est serein et heureux !

Alors voyez les choses du bon côté, n’écoutez pas ceux qui vous décourageront avant même d’avoir votre enfant. Ne vous dites pas que ça va être compliqué ! Il y aura forcément des moments difficiles où vous aurez besoin d’aide (je vous renvoie à mon article « Suis-je une mauvais mère ?« ), et dans ce cas n’hésitez pas à en demander, c’est que c’est nécessaire pour vous et votre enfant. Écoutez votre bébé, écoutez-vous et vous trouverez la solution pour vivre ces instants de façon merveilleuse !

 

Enceinte de mon deuxième bébé alors que le premier n’a qu’un an, je ne vous dis pas ce que j’ai entendu !!! Là encore je ne suis pas inquiète et je me ferai ma propre expérience. Je vous ferai un article d’ici un an pour vous dire si ces personnes avaient finalement raison…

Je vous fais de gros bisous et vous dis à très vite,

 

Emeline